Discussion en bonne compagnie

Je refusai poliment la proposition de Sasha en m'excusant. Je ne pouvais pas remonter un dragon pour l'instant. À mon grand soulagement, elle comprenait ce que je ressentais. Pour accentuer le fait que ce n'était pas contre elle, je posai ma main sur son épaule mais elle se reculai doucement. Oula... Peut être que finalement, cela ne lui avait pas plu que je refuse sa proposition. Qu'importe. Je n'allais pas me forcer non plus. Je n'étais pas du genre à faire quelque chose pour faire plaisir à quelqu'un. Je lui proposai ensuite de continuer notre petite discussion à la taverne de Vulkaan. Elle sourit et me dit que ça lui ferait plaisir de prendre un verre avec moi. Seulement, elle allait vite comprendre que je n'allais pas prendre un lait de chèvre... Elle se recula et se transforma sous mes yeux en un formidable dragon bleu. Je ne connaissais pas trop ce genre de dragon car Ithil était une dragonne noire. En fait, chaque couleur de dragon avait son caractère et sa façon de se dresser. Bleu, noir, blanc, vert, il existait tant de complexité dans le dressage des dragons que je m'y étais perdue. Je souris à Sasha avant de commencer à descendre la falaise par où j'étais venue. Pour aller plus vite, je me laissais tomber régulièrement de plusieurs mètres avant de me raccrocher à une prise. Arrivée en bas, je me dirigeai tranquillement vers le centre de la ville. Je retrouvai Sasha devant la taverne. Évidement, elle avait été plus rapide que moi mais bon c'était normal en même temps. Je lui adressai un sourire. Une patrouille de soldat me saluèrent à la façon Pyros, c'est à dire en tapant une fois leur poing gauche sur leur plastron. Je fis de même solennellement avant de reporter mon attention sur Sasha.  

- Alors, pas trop dur la descente ? dis-je en riant doucement. 

Je m'étai reculer lorsqu'elle me touchait l'épaule, ce n'était vraiment pas contre elle, loin de là, sauf que je n'aimai pas que les gens me touche, je suis fait ainsi et ce n'est pas aujourd'hui que j'allai agir différement. Toutefois, je lui souris et sous ses yeux, je devint un magnifique dragon bleu comme le saphir, je la vis qui descendait la montagne tandis que je survola rapidement les airs. comme j'était bien sous cet forme, je crois que je serai rester toute la journée sous ma forme de dragon, mais si je le faisait trop longtemp, j'allai avoir des conscéquence sur mon apparence, l'un des désavantages des animagus. enfin bref, j'arriva avant elle à la taverne sous ma forme humaine et elle arriva à son tour, elle me demanda si la descente n'était pas trop dur, elle plaisantai et je trouva son humour assez agréable, elle n'étit pas du tout comme le diait les gens du village, elle était tellement poser qu'ont avait un mal fous à croire qu'elle puisse être une princesse.

-Oh non, moi j'ai bien aimé mon vol! C'est plutôt à toi qu'il faudrait demander? et désolé pour mon comportement, ce n'était pas contre toi, je suis comme qui dirai.. sauvage, je ne laisse pas n'importe qui me toucher, il faut juste prendre le temps de me connaitre et m'aprivoiser, mais tu es mon amie et seule mes amis peuvent porter ce genre de geste. Je lui pris la main et l'entraîna à l'intérieur, là tous tous se tournèrent pour me regarder, ou plutôt pour regarder elle.

Bien sur, j'avais réussi sans mal à descendre les huit cent mètres de la falaise. J'avais été habituée à bien pire que ça sur une falaise encore plus abrupte. Lorsque je rejoignis le village, les gens s'inclinèrent et les soldats me saluèrent. Ces derniers ne me posaient pas de problème. Ils étaient à mes ordres en même temps. Mais les villageois... Je n'aimais pas ça du tout même si je savais qu'ils me témoignaient leur respect. Je me contentai de leur sourire en inclinant humblement la tête. Lorsque je vis Sasha parmi la foule, je lui fis un grand sourire. Je lui demandai ironiquement si le trajet s'était bien passé car celle qui avait eu le chemin le plus facile, c'était bien elle. Cela ne me posait aucun problème. Je préférais escalader plutôt que de voler. Elle me dit que oui, ça a été et que j'étais plus à plaindre qu'elle. Je ris à ces paroles. Puis, elle s'excusai de son attitude sur le flanc de la montagne, qu'il ne fallait pas que je la touche. Elle me dit qu'il fallait un peu de temps pour qu'on apprenne à se connaitre. Je la laissai me prendre la main et m'entrainer dans la taverne. À l'intérieur, une légère fumée et un brouhaha envahissait l'endroit. Nous nous assîmes à une table et je levai la main pour commander deux bières, puis, je reportai mon attention sur ma nouvelle amie. 

- Ne t'inquiètes pas pour tout à l'heure. Je le l'ai pas pris mal. dis-je avec un clin d'oeil. Oh je suis désolée. Tu voulais peut être autre chose. Ils font un jus de baies rouges merveilleux ici si tu veux. Ou alors il y a de la liqueur de racine si tu veux quelque chose de fort. Tu peux aussi prendre les deux. Est ce que tu as faim ? Nous pouvons aussi manger autant que nous le voulons.

Non pas que c'était gratuit mais je pouvais me payer l'auberge si je voulais donc c'est pour dire si j'avais de l'argent. 

Je n'étais pas très fière de mon comportement envers ma nouvelle amie, j'avais beau dire que j'étais une personne, disons sauvage, vu mon caractère, il n'en restait pas moins que c'était indigne de ma part de la repousser. Je lui pris donc la main pour lui montrer que je pouvais me permettre certaines choses et je l'entraînai à l'intérieur, tous alors se prosternèrent devant elle tandis que les gardes lui firent leur salut sur leur thorax. Et bien, que de belles pirouettes pour une personne ! Mais qu'est-ce que je disais, elle était une princesse, mais cela ne m'empêcha pas de leur faire les gros yeux, même pas un salut envers ma personne, j'étais tout de même une Pyros moi aussi. Ayla m'entraîna jusqu'à une table ou nous pourrions être seule pour discuter, ça me fit un bien fou d'être assise confortablement sur quelque chose de solide et surtout confortable, non que les rochers étaient l'idéal, mais j'aimais mieux les chaises. Elle me parla alors de ce que je voulais boire, me raconta ce que je pouvais boire ici ou alors si je voulais manger et je me perdis dans dans ce qu'elle disait.

-Et bien je... Tous ont l'air appétissants mais je préfère le vin, s'il y en a ici bien sur ! J'avoue ne pas venir souvent, la plupart du temps, je vais à Saya voir ma grande sœur donc cet endroit, je viens rarement... Mais j'aimerais bien manger, j'ai un petit creux.

Entre ça et le vin, je préfère le vin, je détestais les jus et encore moins les bières, donc le vin, c'était le meilleur des aphrodisiaques. Je vis une serveuse arriver, elle était mieux que dans la taverne de Saya, pas trop court comme vêtement.

Cela faisait quand même un bout de temps que j'étais venu ici, à la taverne. Je demandai à Sasha si elle voulait boire autre chose que de la bière et surtout, si elle voulait manger quelque chose. Elle me dit qu'elle aimait plus le vin que les autres boissons et qu'elle avait aussi un peu faim. Je levai la main et attendit que le tavernier, un homme bien portant à la moustache aussi impressionnante que lui vienne à nous. Il me connaissait bien car il me voyait depuis toute petite venir ici.

- Apportez nous du vin, de la bière, de la volaille et ses accompagnements s'il vous plait.

Il acquiesça avec un sourire et partit à l'abri de nos regards dans la cuisine située derrière. Quand nous étions arrivés dans la taverne, les regards s'étaient figés sur nous et un silence de mort s'était installé. Les minutes passants, les gens avaient recommencé à parler, ce qui me soulagea.

- Alors, parles moi de toi Sasha, j'ai envie de te connaitre un peu plus. Non, j'ai envie de tout connaitre de toi car je sens qu'on va être de très bonnes amies toi et moi.

J’espérai qu'on ne soit pas dérangés pendant qu'on était ici. Car les tentatives d'assassinat étaient devenus très fréquentes ces temps ci. Bien sur, les prétendants étaient tous des brutes sans cervelles ou des assassins incapables de poursuivre un vrai combat après avoir raté leur premier coup, censé être de surprise. Seulement, j'étais constamment sur mes gardes. Même quand je parlais vivement avec quelqu'un ou quand je dormais, j'étais aux aguets.

A notre table, elle m'énuméra des plats tous aussi alléchants les uns que les autres, comment ne pas résister à l'envie de tout choisir ? Je pris donc seulement le vin et elle commanda de la bière et de la volaille, choix judicieux si on voulait être rassasiées. Je n'avais pas très faim, mais j'allais faire un gros effort, pour Ayla qui était si gentille envers ma personne, jamais on ne m'avait traité de cette manière. Toujours à voir les regards haineux des gens, mes parents trop strictes, j'avais quitté la maison familiale pour m'installer avec ma sœur dans une charmante maison non loin de la sortie de Vulkaan. Cependant, lorsqu'elle me demanda des choses sur moi, j'hésitai un peu, je ne voyais pas en quoi ma vie l'intéressait à ce point, mais elle voulait tout connaitre sur moi, elle voulait que je lui déballe comma ça.

- Et bien, rare sont ceux qui veulent apprendre à me connaitre. Pour commencer, j'ai pas loin de neuf siècles, même si mon apparence est celle d'une jeune femme de 25 ans, je suis la plus jeune de ma famille, j'ai une jumelle, Jeane, une sœur aînée, Kayla, ainsi qu'un frère, Nathaniel. J'avais des parents stricts et autoritaires, j'ai été longtemps leur préférée, ce qui attisait la jalousie de Jeane et Nathaniel, mais j'étais très proche de ma grande sœur Kayla, enfin, jusqu'à ce qu'elle trouve l'amour dans les bras d'un Synas. Depuis, elle vit là-bas, avec la tribu tandis que je me suis rapproché de Jeane. Maintenant nous sommes inséparables, je suis même parti de chez mes parents avec elle pour une petite maison non loin de la sortie de la ville. Plus tard, j'ai rencontré mon premier grand amour, Nikolas Valtorn, j'étais tellement amoureuse de lui que je n'ai pas vu sa manipulation, il jouait tellement bien avec mes sentiments qu'il m'a plaqué du jour au lendemain, me disant que ce n'était pas réciproque et de ne plus jamais chercher à le revoir, c'était un Horvis et il a été cruel. Maintenant, je n'ai qu'un seul objectif, lui faire payer pour m'avoir briser le cœur, je ne veux plus retomber amoureuse à cause de lui, j'ai été trop déçue.

Mon regard était dur, un regard que je prenais lorsque je ne voulais pas parler de Nike, la serveuse vint avec nos plats, moi avec mon vin et Ayla avec sa bière. Je goûtai au vin, je le trouvais trop délicieux et je pris d'autres gorgées, me léchant les lèvres.

- Et toi ? Parle moi un peu de toi. J'aimerais bien connaitre ton histoire. Enfin, si tu ne veux pas, je comprendrais.

Lorsque je lui demandai des détails sur sa vie, j'avais bien vu qu'elle hésitait. Si elle ne voulait pas parler, moi je m'en fichais, je ne la forçais pas mais la discussion allait tout de suite être limitée... Puis, finalement, elle prit tout de même la parole. Neuf siècles... On en voyait des choses durant tout ce temps. Je regrettais d'être aussi jeune et de ne pas avoir quelques siècles en plus. Elle m'expliqua aussi qu'elle avait un frère et deux sœurs. Une vivait avec elle, ici, avec elle et l'autre était partie avec un Synas. Dès qu'elle dit le mot Synas, je repensai à Yoan. Le reverrais-je un jour ? Honnêtement, j'en doutais... Je verrais bien de toute façon. Je failli parler mais la serveuse arriva avec nos plats et nos boissons. Je la remerciai et lui dis de faire marcher une deuxième tournée pour tout à l'heure. Elle acquiesça et partit. 

- Bon appétit Sasha. annonçais-je avant de porter la bière à mes lèvres.

Elle n'était pas aigre comme la plupart des jus de chaussettes qui était servis dans les tavernes en dehors des grandes villes. Sasha, quant à elle, buvait son vin. J'espérai qu'elle tienne un minimum l'alcool vu comment elle buvait. Oh et puis ce n'était pas très grave tout compte fait. 

- En ce qui concerne le s*laud qui t'a quitté. À ta place, je lui ferais voir qui est le plus cruel. Si jamais un jour tu l'attrape, viens me voir au palais. dis-je en mordant dans une aile de volaille bien chaude. J'ai une salle spéciale pour les ordures dans son genre. Je vais le faire parler et tu aura tout ce que tu désire, je peux te le garantir. 

Quand elle voulut en savoir un peu plus sur moi, je souris. En général, j'aimais bien raconter ma vie. 

[b]- Eh bien il n'y a pas grand chose à dire. Je suis la princesse des Pyros et la prétendante légitime au trône de Vulkaan. Ce n'est pas toujours évident, surtout pour les banquets et les autres cérémonials mais bon, j'essaie de m'éclipser de Vulkaan aussi souvent que je le peux.

Pendant que je parlais, je ne m'arrêtais pas de manger. La viande était vraiment bonne ici. En fait, ils la marinaient avant de la rôtir donc la viande était moelleuse et ferme à la fois. Un vrai délice. J'avais vraiment une faim de loup donc je mangeais vraiment vite, ayant déjà fini la moitié de ma volaille quand même grosse comme une tête. 

J'étais impatiente de savourer ce que j'avais sous les yeux, ça avait l'air tellement délicieux que je lui racontai donc une partie de ma vie, je voulais le faire dans le plus bref possible. Je lui parlai de ce qu'était ma vie à la maison, du moins avant que j'emménage seule avec ma sœur jumelle, je lui parlai aussi de l'homme qui m'avait briser le cœur, qui il était et ce qu'était devenu ma vie depuis sa trahison. Pourquoi lui disais-je tout ça moi ? Pourquoi je me confiais autant à elle alors que d'habitude, je ne le faisais pas, je ne voulais pas qu'on me connaisse davantage car j'avais besoin d'intimité par rapport à ma vie privé. Cependant, je me surpris combien elle me soutenait, combien elle voulait m'apporter son aide et je la regardai avec de gros yeux avant de lui sourire.

- Merci pour ton soutien, je dois t'avouer qu'il est rare de trouver des gens ici qui comprenne par quoi je passe. Il ne se passe pas un jour sans que je m'en veuille de m'être fait avoir de la sorte, j'aurai dû être plus vigilante et tous les écouté.

J'étais vraiment gênée qu'elle puisse autant me connaitre en une seule journée, j'ignorais ce qu'il se passait en moi, devenais-je moins dur ? Etais-je en train de changé au contact de Ayla ? Néanmoins, je lui demandai à mon tour des choses sur sa vie, elle me parla que de l’essentiel et je souris, elle devait bien se plaire parmi toutes ces soirées où seuls les nobles y étaient convié, non les pauvres comme moi.

- Ça doit être vraiment bien de pouvoir assisté à ce genre de soirée ? En tant que simple fille du peuple, ce genre de chose ne nous est pas autorisé, mais je donnerais qu'une seule fois pour pouvoir mettre une magnifique robe et danser toute la soirée, de manger à volonté et rire entre amis, enfin, tu es la seule qui ai été capable de pouvoir m'approcher autant.

Lorsque je lui fis part de mon avis concernant l'homme qui avait abusé d'elle et qui l'avait lâchement jetée, elle me fit les gros yeux avant de me sourire. Il faut dire que je prenais un malin plaisir à torturer une personne, qu'elle soit une femme ou un homme d'ailleurs. Si Sasha retrouvait la trace de cet homme, je lui avais dit de venir me l'amener. J'avais des surprises en réserve pour les hommes comme lui... Elle me remercie et me dit qu'elle s'en voulait. Je ne voyais pas trop pourquoi ce serait le cas mais bon. C'était elle la victime dans tout cas. Je lui parlai ensuite de ma vie. Rien de bien personnel. Ma vie de princesse guerrière quoi. Évidement, pour Sasha, princesse signifiait robe et couronne. Pour moi elle signifiait juste que j'etais la fille du Roi. J'étais un soldat avant d'être princesse. Sasha avait des étoiles dans les yeux quand elle me dit que les bals devaient être bien. Je fis la moue quand j'entendis ça. 

- Eh bien, je te laisse volontiers ma place. J'y suis obligée d'y assister depuis que je suis toute petite. Des nobles, des membres de ma famille, parfois des ambassadeurs d'autres tribus, tous aussi lèche bottes les uns que les autres. Je mordis dans une cuisse. [/b]Tu mange toute la soirée et toute la nuit. Tu ne peux pas quitter le banquet, ça ne se fais pas, à part si tu te sens offensé par quelqu'un. Mais attention, tu ne peux pas manger comme tu veux. Il y'a des règles de bonnes manières mais bon, elles volent toujours en éclats arrivé au milieu de la nuit. L'alcool. La folie. Parfois même des orgies quand il est tard et qu'il n'y a pas d'enfants à table. Ce n'est pas aussi classe qu'on le dit mais si tu y tiens, je t'emmènerais un jour. Rien que pour que tu te fasse une idée par toi même. Je penses que personne ne fera d'objections à ce que tu vienne. Gare à celui qui m'en fera... [/b]lui dis-je avec un clin d'oeil. 

Je finis mon verre de bière et m'en reservis aussitôt un autre que je finis dans la foulée. Cette volaille était exquise mais elle donnait extrêmement soif. J'étais habituée depuis longtemps à l'alcool alors ce n'était pas quelques verres de bières qui allaient me faire peur. J'avais même remporté quelques combats de beuverie en battant des colosses hauts de deux mètres parfois. 

Je commencai à être déçu, ce n'était pas vraiment ce à quoi je pensai, moi qui croyait qu'être une noble était plaisant, je voyait maintenant par quoi elle passe. Ayla est en fin de compte un peu comme moi, marginale parmis sa famille, moi j'était bien la préférée de la famille, mais c'était auprès du peuple dont je me retrouvais marginale. Quel Misère! Je continuai de manger, buvant chaque parole, faisant la grimace sur certain passage. Les orgies, non merci, ce n'était pas mon truc, j'évitait même les hommes depuis Nikolas donc, vouloir se prendre un amant, très peu pour moi, pour ma vie, même si ma vie intime me manque un peu.

- Je veux bien visité ta demeure une fois, mais évitons les orgies, tu veux? Je ne suis pas trop en mode croqueuse d'homme en ce moment, encore moin en mode Maîtresse.

Je ne pouvait m'empêcher de sourise malicieusement à ayla, je devait bien avoué qu'elle me plaisait bien, en tant qu'amis je voulai dire, pas comme compagne ou amoureuse. certe elle m'attirait, mais c'était sans plus et dès que je terminai mon vin, j'en reprenais d'autre, ma volaille maintenant terminer, je repris appuis contre la chaise, soufflant un peu, je dois dire que j'était rassasier et je souris.

-Ça fait des lustres que je n'ai pas manger ainsi, et le vin est tellement excèllant que je pourrait en boire autant que je le voudrait.

Pendant que je lui racontais la vie des nobles au palais, je voyais bien qu'elle grimaçait à certains endroits, notamment pour les orgies. Comme je m'y attendais, j'en déduis donc qu'elle n'aimait pas ça. Elle me dit ensuite qu'elle aimerait bien visiter ou j'habitais mais que ce serait mieux si on évitait les orgies. Je ris légèrement à cette phrase.  

- Tu as raison, ce n'est pas terrible. J'y ai participé quelques fois depuis que je suis jeune mais ce n'est pas trop mon truc. Mais bon, ça ne m'a pas empêché de prendre mon pied à fond, je dois bien l'avouer. À chaque fois, j'avais les muscles endoloris pendant toute une semaine. Cela fait longtemps que je n'y ai pas participé.

À ces mots, je remarquai les regards d'une bande de brutes aux mines patibulaires. Je devais sûrement les exciter. Oups ! pensais-je en souriant. Ils allaient sûrement venir nous voir, nous plaquer au sol et nous violer sauvagement. Mais qu'est ce que je racontais moi ? Je commençais à être en manque et ça, ce n'était pas bon pour mon entourage. Plus particulièrement pour les hommes. Je n'avais jamais essayé les femmes et ça ne me disait rien. Plus tard peut être. Je regardai Sasha. Elle était très mignonne pour ma première expérience sexuelle avec une femme. Non, non, non. Sasha était juste une amie, rien de plus. Je n'en revenais pas de penser cela tout d'un coup. Sasha me dit ensuite que cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas manger ainsi. 

- Et encore, ce n'est rien comparé à la qualité de la nourriture qu'il y a à un banquet. Tu n'a qu'à venir avec moi au prochain. C'est dans quelques jours. Comme ça, je ne m'ennuierais pas. Et puis, on s'éclipsera dans ma chambre avant l'orgie vu que tu n'aimes pas ça. lui dis-je en souriant. Dis moi, j'ai cru comprendre tout à l'heure que tu n'avais pas de compagnon. C'est trop indiscret de savoir pourquoi ? Je veux dire, tu es toute belle alors pourquoi ?

J'étais curieuse mais bon, j'étais comme ça de nature. Entre temps, les seconds plats de viandes étaient arrivés, accompagnés de bière et de vin, mais je voyais que Sasha ne touchait plus à son assiette. Elle n'avait surement plus faim. Une petite mangeuse. pensais-je. 

Pourquoi? C'était pourtant simple, ont m'avait briser le coeur, je ne voulais plus avoir à souffrire de nouveau, quitte à rester seule toute ma vie. J'ignorai pourquoi je n'en voulait pas, c'était seulement mon instinct qui me dictait sur cette voix, je n'y pouvait vraiment rien et j'avoue que parfois, l'étreinte d'un homme me manque parfois, celle des femmes aussi, mais ce n'était pas le moment de m'embarquer dans une relation stable pour qu'elle se brise par la suite, je ne le voulait pas, ne pouvait pas, c'était trop dur.

- Je veux évité que de souffrir de nouveau, crois-moi, je ne te le souhaite pas, c'est un sentiment trop douloureux. Je préfère être dur et fermé sur mes émotions que de montrer mes faiblesses.

Oui, C'était cela, aimer était ma plus grande faiblesse, car j'avais tendance à m'ouvrir totalement à la personne, j'avais tendance à prendre trop sur moi et je perdai souvent le contrôle. Ne rien ressentir me rendait plus forte, plus indépendante, car dépendre de quelqu'un est ce qu'il y a de plus faible, enfin pour moi.

-Pour ce qui est de ce banquet, je vous bien t'accompagner, voir ce que ça peut être. Et toi, es-tu déjà tombé amoureuse de quelqu'un? où es- tu une âme en peine comme moi, je veux dire, seule? Pour une belle fille comme toi, tu dois avoir pleins de prétendant accrocher à ton cou?

J'avais demandé à Sasha pourquoi elle n'avait visiblement pas de compagnons alors qu'elle était vraiment très belle comme fille. Je connaissais quelques hommes qui tueraient pour avoir cette beauté dans leurs lits. Sasha me dit qu'elle ne voulait plus souffrir, ce qui était normal d'ailleurs mais bon. Je ne dis rien pour l'instant, réfléchissant bien à ce que j'allais lui dire. Elle reprit la parole en acceptant mon invitation au banquet qui aurait lieu dans quelques jours. Cela me fit extrêmement plaisir qu'elle vienne avec moi. Sasha me demanda ensuite si j'avais déjà été amoureuse et s'imaginait ma vie sentimentale. 

- Je comprend ton ressenti, tu as peur de te faire avoir une nouvelle fois. C'est normal. Tu veux que je te dire un secret qui fait que je ne souffre jamais ? Lorsque tu rencontre un homme qui te plait et que tu sympathise avec lui, peut importe ce qui arrive, ne t'attaches surtout pas a lui, dis toi qu'il peut partir du genre au lendemain comme ça, sans donner de raison. Si tu le veux, couches avec lui, vis l'instant présent. Et si il te quittes ensuite, c'est que c'était une ordure pas faite pour toi. Tu ne t'es pas attachée et donc, tu ne souffres pas. Je fis une pause et repris. Pour répondre a ta question, eh bien non. Je ne suis jamais tombé amoureuse. Je n'ai jamais éprouvé ce sentiment et franchement, je n'en ai pas besoin. J'ai de l'or, des hommes à profusion et une belle épée pour combattre. Pourquoi aurais-je besoin d'amour ? Certains hommes viennent me voir en me disant qu'ils m'aiment mais je les remballe. Bon, si ils sont très mignons, je couche avec eux mais il ne se passe jamais rien de plus. Et si ils reviennent et sont trop collants, je sors mon épée. La plupart du temps, ça les fait fuir. riais-je. Mais je t'avoue que je préfère les chercher moi même, les aguicher, même les tenter lorsqu'ils sont mariés.

Peut être ça allait la choquer mais bon, je n'allais pas mentir. J'étais comme ça et c'est tout. Le premier à qui ça ne plaisait pas, je lui enfonçais ma lame dans l'estomac. 

Je n'aimai pas parler de ma vie priver, de tous les souffrances que j'avais pu endurer, surtout avec Nikolas qui avait été le pire. Cependant, parler de tous ça avec ayla, ça me procurait un bien fou, un poid de moin sur les épaules et un bien-être m'envahit. Elle me parla ensuite du fait qu'elle n'était jamais tombé amoureuse, j'avais fait la pire erreur envers nik, je me jura de ne plus retomber dans le piège des hommes, oh ça non et son conseil me fit sourire, autant s'amuser que de s'attacher, tel était sa philosophie et j'aimai bien.

-tu as sans doute raison de faire les choses ainsi, c'est moin pénible, plus facile et j'avoue qu'ont que pas s'ennuyer, surtout si ce sont de jolie garçon.

Je lui souriai, j'aimai bien et je crois que je vais suivre son conseil, je commence à être en manquer de bel apollon moi. Je trouvais cela drôle qu'elle préfère les marier plutôt que les célibataires, je lui en voulait pas d'être franche, je l'était tous autant qu'elle et en y repensant, c'est exactement ce que je faisait, je préfèrait coucher avec les hommes marier, parfois, il m'arrivait de se faire prendre, mais j'ignorais les épouses pour continuer de baiser, parfois, j'invitai même certaine, j'était bi, donc, je ne le cachait pas car c'était tellement plus plaisant de coucher et de voir les femmes se joindre à nous et se faire du bien ou parfois de les embrasser pendant l'acte... enfin, je m'égare, c'était le bon vieux temps.

-Tu sais, en y repensant, il m'arrivait autrefois de procéder de la même manière, un homme marier me plaisait, je couchait avec et parfois, leurs femmes nous surprenais, mais à cette époque, je me fichait avec qui je baisait et des conscéquence, parfois, lorsque je me sentait d'humeur, je les invitaient et la plupart aimaient ça.

J'avais conseillé à Sasha de ne pas s'inquiéter des choses insignifiantes, de faire ce qu'elle avait envie sans penser au lendemain. C'est comme ça que je vivais depuis ma plus tendre enfance déjà. Je ne m'attachais à aucun homme, même s'il était beau et gentil. Mes paroles la firent sourire. Sasha me dit que j'avais raison de penser ainsi et qu'on ne devait pas s'ennuyer avec les jolis garçons. Elle me sourit avant d'ajouter qu'il lui arrivait de coucher avec des hommes mariés... et leurs femmes parfois quand elles les surprenaient. Ça me sidéraient qu'il pouvait y avoir des garces pareilles. Je parlais des épouses bien sur. Je ris doucement.

- Je ne t'aurais jamais cru aussi coquine tu sais. Pour ma part, Je n'ai jamais essayé les femmes. Je ne dis pas que je suis totalement contre mais pour l'instant, je n'éprouve pas d'attirance pour les femmes. Un jour peut être. lui dis-je avec un clin d'oeil. Bon, ne m'en veut pas mais je commence à fatiguer. Nous n'avons qu'à nous donner rendez vous dans deux lunes devant le palais pour le banquet que je t'ai promis. Par contre, viens habillée normalement. Je ne tiens pas à ce qu'on t'agresse ou que ta robe soit salie. Si tu n'en a pas, ce n'est rien, je t'en donnerais une. J'en ai tellement qui ne servent pas.

Je finis la dernière bouchée de mon plat de viande et bus cul sec le fond de ma chope. J'attrapai le bras du tavernier qui passait par hasard par là et lui mis une bourse pleine d'or dans les mains. Il s'inclina avec respect devant nous tellement la somme était conséquente. 

- Tu as terminé ? Nous pouvons y aller ?

un petit sourire s'afficha sur mes lèvres, oh si elle savait de quoi j'étai capable de faire d'autre, elle serait surprise, elle n'a pas vut mon côté sombre aussi, mais je m'abstenu de lui en dire davantage, sinon, elle partirait en courant. Cependant, elle ne semblait pas offusquer par mon côté croqueuse d'homme marier, elle en riait et me fit une sorte de complieent, oh mais oui, j'était très coquine, parfois même très cochonne et perverse, je me souvenait que sa finissait même en orgie. Drôle de coïncidence, puisqu'elle m'avait dit que les banquet dans le château finissait justement par des orgies, de quoi me faire tombé facilement dans mes souvenir et de ne plus en ressortir. elle avait fini avec cette volaille, tandis que je n'avait plus retoucher au mien et elle me donna rendez-vous et de venir habiller comme tous le monde

-Et bien, être bi est aussi normal et que d'être hétéro pour moi, mais je prend note. je lui fit un clin d'oeil à mon tour, si j'étai celle qui lui ferai connaitre les joie de la luxure féminine, tant mieux. Pour ce qui est du banquet, je serai là et j'ai des vêtements dit normal chez moi, mais merci du coup de main. nous pouvon y aller.

Je la vis qui donnait une bonne bourse au serveur, j'aurai très bine pu payer ma part, mais c'était mal polie de le lui dire alors qu'elle avait été gentille en m'invitant ici. Je crois que je m'étai fait une nouvelle amie et nous sortimes, chacun de notre côté puisque le château était en total opposer à ma maison.